Des belles paroles et des usages à Paris

Messieurs,
A peine arrivés à Paris je ne peux que constater combien est médiocre la race humaine !
Sur la demande Monsieur Tamerre j'accepte de participer à sa petite fête au Procop (ce que je fais de bonne grâce) alors que celui m'assure qu'un de ses amis pourra intervenir auprès du commandant des Gardes du Cardinal. De fait ce dernier n'en fait rien et le commandant qui attendait ce petit mot finit par la plus improbable des sautes d'humeur par me refuser... j'ai ainsi bien appris combien la parole donnée a de valeur pour chacun...
D'autre part chacun savait à Paris que Roberte était ma compagne depuis la première semaine (je suis même allé aux Pignons Bleus avec elle) et monsieur Lys ne se gène pas pour la courtiser dans mon dos en quatrième semaine ! Je présume bien entendu que le fait que ce faquin soit de nature robuste n'est pas étranger au fait qu'il cherche délibérément à se retrouver sur le pré aux clercs malgré l'interdit royal, et j'ai encore là une belle démonstration de ce que Paris peut rassembler comme bonnes âmes...
Que les vents de l'ambition vous mènent haut, messieurs...

Monsieur,

Vous comprendrez surement qu'en temps que capitaine des Mousquetaires du Roy, mon influence aupres du commandant des Guardes du Cardinal en est quelque peu amoindrie.

Sans rancune, et surtout sans malice.


Nicolas

Tiens donc ? Cela ne vous a pourtant pas empêché de m'inviter à votre fête...
Ce que je comprends surtout c'est que votre parole n'a aucune valeur alors même que votre acte était prémédité ! Je présume que cela doit faire rire dans les rangs de vos compagnons de régiment... du moins ceux dont l'esprit accorde plus d'importance à la mesquinerie qu'à la valeur d'une parole...

Je ne vous salue pas...

Monsieur Eymard,

Dois-je comprendre qu'en sus de votre naïveté initiale, vous persisteriez à vouloir entrer dans ce régiment de phacochères ? Voire même pis encore, que vous viendriez en faire part à mon collègue et ami le Capitaine Tamerre, des Mousquetaires du Roy ?
Allons bon, mon cher, visiblement vous n'avez point tous vos esprits. Allez donc cuver votre malheur, ensuite vous aurez le choix entre vous rendre compte de votre stupidité, ou bien passer de l'état de potentiel phacochère à celui de cochon embroché. Grand bien vous fasse...
Malgré votre culot et votre grossièreté, je vous salue, Monsieur, vous m'avez bien fait rire. Et Monsieur Tamerre et moi-même en riront encore lorsque nous y repenserons aux Pignons Bleus, le mois prochain.

L'invitation est lancée ! Je reçois en deuxième semaine aux Pignons Bleus, hors Monsieur Tamerre, déjà cité, et Monsieur Eymard, dont je me passerai, qui viendra ?

Euh, Monsieur d'Arrachepied, si l'invitation est lancée à tous, ou au moins à moi également, je vous prendrai au mot et serais bien des vôtres. Si cela vous agrée, bien sûr.

Monsieur Salechbaute,

Que je sache, votre message demandant aux gentilhommes de Parys pour un petit coup de main dans votre engagement ne specifiait pas de quel regiment il s'agissait. A ce moment, mon offre etait sincere et genereuse. Je n'ai decouvert que bien plus tard votre intention de vous enroler dans les Gardes du Cardinal. Je crois bien que c'est vous qui ait fait preuve de malhonnetete en voulant abuser de la generosite d'un Mousquetaire en devenir.

Je ne peux dire que je suis peine par votre situation actuelle qui m'apparait bien meritee.

Si vous croisez encore mon chemin, ayez certitude que mes compagnons de regiments et moi vous ferons la vie dure.


Nicolas

Eymard a écrit:

Messieurs,

D'autre part chacun savait à Paris que Roberte était ma compagne depuis la première semaine (je suis même allé aux Pignons Bleus avec elle) et monsieur Lys ne se gène pas pour la courtiser dans mon dos en quatrième semaine ! Je présume bien entendu que le fait que ce faquin soit de nature robuste n'est pas étranger au fait qu'il cherche délibérément à se retrouver sur le pré aux clercs malgré l'interdit royal, et j'ai encore là une belle démonstration de ce que Paris peut rassembler comme bonnes âmes...

Monsieur,

Bien avant votre déclaration de courtiser Roberte, j'avais déjà fait part à un cercle restreint de gentilshommes de mon intention de plaire à cette dame. Je me suis pourtant gardé de le crier sur les toits, par respect pour Roberte. Ce dont vous n'avez eu cure.

Comme l'a dit il y a quelque temps mon compagnon d'armes, Monsieur Coste Haut des Epinettes, les femmes ne sont pas un objet pour notre commerce, et la démarche tendant à réserver un droit sur une femme est peu honorable.

Je n'ai exercé aucune contrainte sur Roberte. Roberte m'a dit qu'elle vous a quitté parce qu'elle était lasse d'être exhibée par vous comme une belle pièce de votre collection. A aucun moment il ne lui a semblé que vous cherchiez à lui rendre hommage. Vous vous êtes seulement servie d'elle pour briller en société.

Pour le reste, rendez-vous au Pré-aux-clercs: je vous y ferai passer votre fâcheuse attitude de vous apitoyer sur votre sort plutôt que de prendre les responsabilités que nous sommes en droit d'attendre d'un prétendu gentilhomme.

Messieurs, Messieurs...

Que de complication pour une femme et pour un régiment! Faites donc comme moi: ni maîtresse, ni commandant à qui obéir. Libre comme l'air, je peux aller où je veux dans Paris sans facher quiconque. Seul mon Roy a le droit de m'imposer ses vues qui lui sont inspirées comme chacun sait par Dieu lui même.

Messieurs, je vous remercie...
En effet vous avez su rapidement me faire comprendre combien ma naïveté (en ce point vous avez raison) n'est pas adaptée au monde parisien que vous élaborez...
naïveté de croire en une parole donnée et non démentie par la suite (et c'est moi qui aurait fait preuve de malhonnêteté en voulant abuser de la générosité d'un Mousquetaire en devenir ??? Je n'irais pas plus loin dans ces discussions stériles qui vous amusent tant...)
naïveté de penser que séduire une femme accompagnée ne se fait pas (il n'est pas question d'avoir tenté de séduire la même femme en même temps monsieur Lys mais de prendre celle d'un autre... nuance manifestement inexistante à vos yeux)
naïveté de penser que les hommes civilisés pouvaient s'entendre intelligemment dans l'intérêt de la France plutôt que de passer leur temps à trouver de quelconques moyens de se nuire entre eux...
J'ai assez entendu d'affronts et d'insultes comme ça... tout cela est manifestement votre plaisir mais pas le mien. Je vous laisse rire en vous souhaitant d'être heureux (tout en craignant profondément pour l'avenir de la France) et m'en retourne sur mes terres. En compagnie d'hommes et de femmes qui ne se prétendent rien mais font preuve d'une franchise et d'un sens du devoir réels je sais maintenant que je serais un privilégié...

Allons, Monsieur de Sailèchbaute, ne faites pas votre mijorée ! Vous voilà à peine arrivé que vous annoncez vouloir repartir ? mais il vous reste tant de merveilles à découvrir ! La vie est ainsi faite quil faut parfois stoïquement endurer les mauvais coups du sort avant de voir le soleil se lever.

J'aurais cru que nous aurions pu vider notre léger contentieux - rien de très grave, somme toute - sur le Pré-aux-clercs. Une fois ceci fait, nous aurions pu nous entendre, car il n'est pas sage d'avoir la rancune tenace.

Ne voulez-vous donc pas reconsidérer votre décision ?

Monsieur Lys,
Je dois reconnaître qu'en matière de coeur il se peut trouver différentes manière de voir les choses, et que si je n'apprécie pas la votre elle ne fait pas de vous un être méprisable pour autant. Votre intervention modérée démontre manifestement un fond de sagesse, mais soyez quiet je ne suis en proie à une réaction suite à quelques coups du mauvais sort... j'en ai vu et en verrais bien d'autres :-)
Le fait est cependant que je ne peux que constater qu'un gentilhomme m'ayant donné sa parole n'y attache nulle importance (et ce quelle que soit les raisons invoquées, c'est un fait !) et surtout que celui-ci soit entouré de nombreux amis semblant l'apprécier et même l'approuver pour cet acte... les histoires de régiment ou de quoi que ce soit d'autres n'ont aucune importance à mes yeux : serait-ce mon fils qui ainsi aurait agi que je le châtierais. De fait que ma vision des choses n'est pas adaptée à la populace locale et c'est donc en toute sérénité que je prends conscience que rester serait une erreur...

La bonne blague !

Alors on se fait 23 ps dans le mois, on a des soutient de certains amis à vous, mais parce que certains gentilshommes à Parys n'ont pas la langue dans leur poche, n'ont pas peur de leurs actes et surtout ont des intérêts divergents des votres, vous décidez de quitter la partie ???

Vous ne serez pas seul longtemps Monsieur Sailèchbaute, car le jeux de certains autres gentilshommes qui n'ont pas montré leurs intentions de rejoindre un régiment, n'est pas uniquement un mystère, mais un fait. Nous avions tous très bien compris qu'un rassemblement se fera tout soudain chez les Gardes du Cardos ! Et à ce moment là, vous pourrez entreprendre toute vengence ou acte qu'il vous plaira s'en vous en prendre à tout Parys en insultes.

Pourquoi je me permet de dire que c'est vous qui insultez ? Simplement, qu'à la lecture des différents messages je n'ai vu une seule personne proférer des vulgarités, et ce fut vous.

Pour finir avec quelques mots plus doux, ne partez pas Monsieur Sailèchbaute, votre présence à Parys est un atout pour l'intérêt de la vie parisienne.

Amicalement,

Bien, je ne vais pas passer les prochains mois à tenter d'expliquer ma décision mais le fait est que je l'ai prise...

[hj on] Juste pour préciser le fait est simplement que je ne vois guère d'autre réaction logique compte-tenu de la ligne de conduite que je m'étais fixé pour Eymard... après quelques mois les choses auraient été différentes (installé les choses ne sont plus les mêmes) mais là je ne lui trouve pas de raison suffisante de rester...
La partie démarre sur un plan fortement relationnel, notamment avec le forum, et il faut donc assumer les choix logiques de son personnage... Pas de problème à mon niveau pour ça, vraiment pas, c'est un jeu et il me semble ogique de le jouer ainsi
Bon ce coup-ci je ne répondrais plus car il est parti [hj off]

[HJ] J'espere vraiment que je ne vous ai pas choque en vous soutirant les PIs que je vous avais promis. Nicolas est comme ca, pas moi =) J'aimerais que vous restiez dans la partie, si pas avec Eymard, avec un autre perso?

Simon / Nicolas [/HJ]

Nicolas Tamerre a écrit:

[HJ] J'espere vraiment que je ne vous ai pas choque en vous soutirant les PIs que je vous avais promis. Nicolas est comme ca, pas moi =) J'aimerais que vous restiez dans la partie, si pas avec Eymard, avec un autre perso?

Simon / Nicolas [/HJ]

Quelle question Aucun problème, bien évidemment
Mais vous me faîtes trop parler !! Grrr... il est parti et c'est tout !!

Ouf de retour à Parys,

Ce mois-ci, je crois que je vais prendre un peu de repos. Ils ne sont pas tendres cette année les Espagnols.

Si vous connaissez un bon Mèdecin ? Tay Samnong ? Auriez vous quelques plantes pour un pauvre messager maltraité ?

Au bras de ma douce, je souhaite l'emmener voir du monde.
Savez vous où nous pourrions aller ?

Salutation,

Allez donc visiter naples cher ami !

Retournez-y Mr SB ! Vous y étiez mieux.
Naples est surement splendide en ce moment.

Je recherche une soirée sur Parys ou vous n'êtes pas.
Ayant passé trop peu de temps à la Capitale, je n'ai pas suivi ce qu'il s'y passait.
Les frontières Espagnoles sont peux sure. Vous ne voulez pas y faire un tour ?

Salutation,

Et voilà... on essaie d'être civil et agréable pour atténuer les tiraillements entre régiments. et l'on récolte le mépris...
monsieur, dorénavant, une fois la nuit tombée, regardez bien derrière vous ...

J'ai pourtant dit que Naples était splendide surement...

A tous ceux qui ont déjà accepté mon invitation, je confirme que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous loger vous et votre dame.

En effet n'étant pas à Parys ces jours-ci je n'ai malheureusement pu vous confirmer tout cela.

Quitte à louer une loge supplémentaire.

Salutation Cordiale à tous,

ma fois nous l'espérons!

Vous en eussiez fait autant.

Cordialement,